Beaucoup de fumeurs ont essayés d'arrêter avec une vapoteuse. Ils se retrouvent piégés dans deux dépendances. Alors qu'ils ne fumaient pas à l'intérieur, ils prennent le réflèxe de vapoter, et se servent toujours de la cigarette tabac à l'extérieur. Finalement, les mêmes mécanismes sont toujours présents et s'en trouvent renforcés. Sans parler des puffs qui attirent les jeunes dès le collège ou le lycée.
Finalement, ce sont les mêmes gestes, les mêmes causes, les mêmes associations qui sont présentes, avec le risque qu'un événement de la vie (mauvaise nouvelle, soirée, apéritif, stress...) soit une raison de rechuter dans le tabac.
La méthode que je vous propose est aussi efficace sur les cigarettes tabac que les cigarettes électroniques, les puffs, et autres Iquos puisque ce sont les mêmes mécanismes que la cigarette tabac.
La cigarette électronique et la cigarette tabac sont deux produits qui présentent de nombreuses similitudes. La cigarette électronique est moins nocive que la cigarette tabac, mais elle n'est pas sans danger. Elle contient généralement de la nicotine, de l'eau, de la glycérine végétale et du propylène glycol.
A court terme, la cigarette électronique peut provoquer des nausées, des maux de tête et des vertiges. Elle provoque des irritations, des toux, du au propylène glycol qui assèche les muqueuses bucales et nasales.
Le formaldéhyde est un cancérogène connu qui peut provoquer des cancers du nasopharynx, des sinus et des voies respiratoires supérieures. Des études ont montré que les cigarettes électroniques peuvent produire des niveaux élevés de formaldéhyde, en particulier lorsque les cartouches sont mal entretenues ou lorsque la température de chauffe est élevée.
Les arômes utilisés dans les e-liquides peuvent également être toxiques. Des études ont montré que les arômes peuvent provoquer une inflammation des cellules respiratoires et des réactions allergiques.
Le propylène glycol est un autre composant des e-liquides qui peut être toxique. Il peut provoquer des irritations des voies respiratoires et des réactions allergiques.
En plus des substances cancérogènes et toxiques, les cigarettes électroniques peuvent également provoquer des problèmes de santé bucco-dentaire. Des études ont montré que les aérosols des cigarettes électroniques peuvent provoquer une inflammation gingivale et nuire à la santé des dents.
Études sur les risques du vapotage
Formaldéhyde : Franco, M. et al. (2016). "Formaldehyde exposure from e-cigarettes: A review." Tobacco Control, 25(4), 314-322. / , A. et al. (2016). "Formaldehyde emissions from electronic cigarettes: A systematic review." Nicotine & Tobacco Research, 18(3), 235-244. / Yu, L. et al. (2016). "Formaldehyde emissions from electronic cigarettes: A laboratory study." Environmental Science & Technology, 50(13), 7504-7511. Arômes: Groupe OncoAddiction Unicancer (2022). "E-cigarettes : les risques pour la santé." / Li, Q. et al. (2009). "Flavored e-cigarettes: A growing public health concern." Pediatrics, 123(5), e870-e874. / Cho, H. J. et al. (2016). "Association between e-cigarette use and asthma exacerbations in youth." JAMA Pediatrics, 170(1), 55-62. : Propylène glycol : Kamilari, E. et al. (2018). "Proposed health implications of propylene glycol in e-cigarettes." Toxicology and Applied Pharmacology, 357(3), 171-183.
La vapoteuse est une alternative au tabac qui a connu un essor considérable ces dernières années. En France, en 2020, 37,4 % des 18-75 ans ont déclaré avoir déjà expérimenté la vapoteuse, et 5,4 % l'utilisent actuellement, dont 4,3 % quotidiennement.
Ces chiffres sont alarmants, car ils montrent que la vapoteuse est de plus en plus populaire, en particulier chez les jeunes. En effet, en population adolescente, l'expérimentation du vapotage a connu une hausse entre 2015 et 2018, passant de 35 % à 52 % des lycéens.
Une étude américaine publiée en 2018 a montré que les adolescents non-fumeurs qui utilisent des vapes sont deux à trois fois plus enclins à commencer à fumer du tabac que ceux n'ayant jamais essayé le « vapotage ».